12ème jour : 12 août 2017 #GRÈCE

Aujourd’hui, c’est ma dernière journée avec tout le groupe.

On essaie de se lever pas trop tard, on doit tout ranger et rendre l’appartement puis direction Delphes, qui se trouve à un peu plus de deux heures de voiture.

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Pour y aller, on doit retourner vers Patras pour prendre le grand pont qui nous fera quitter le Péloponnèse (le passage coûte 13 euros quand même).

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On s’est un peu fail car juste de l’autre côté du pont, on aurait du prendre directement à droite pour aller vers Delphes sauf que moment d’inattention et hop, nous voilà engagés dans une autoroute qui pendant vingt minutes, n’a aucune sortie et un péage. Génial… Dès qu’on peut, on fait demi-tour, on se retape le péage (et la queue qui va avec) (cool d’être parti tôt) et les vingt minutes dans l’autre sens. Puis c’est bon, cette fois, on va vraiment vers Delphes !

La route est plutôt jolie, sur un côté on a une vue sur la montagne et de l’autre, sur la mer.

Delphes, c’est super beau je trouve. La ville est perchée à flanc de colline/montagne, colorée et pas très grande. Après, de vue, comme ça, ça a l’air assez touristique. Il y a beaucoup de restaurant et d’hôtel avec des noms de Dieux grecs !

Comme j’ai un bus qui doit partir dans moins de deux heures, avec Zeus, je vais visiter le site historique pendant que les autres vont manger (moi aussi j’ai la dalle, mais quitte à passer quelques heures à Delphes, autant les mettre à profit).

C’est pas très grand donc en 1h30, on arrive à en faire le tour en se dépêchant un peu. J’ai bien aimé le fait que tout soit à des hauteurs différentes, les bâtiments ne sont pas tous à plat sur un terrain, on monte, on descend et on découvre à chaque fois de nouvelles choses. Après faut réussir à monter et descendre, parce qu’avec la chaleur… pfiou c’est mieux d’avoir une bouteille d’eau bien fraîche !

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Une fois qu’on a vu le Temple d’Apollon, le stade qui surplombe le site, le théâtre et tout le reste, on longe la route pour rejoindre un truc mythique à Delphes : une sorte de monument circulaire en marbre qui s’appelle la Tholos et dont on ne sait pas grand-chose. C’est assez beau, ça change des temples rectangulaires.

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Un peu avant que mon bus n’arrive, on va l’attendre à l’arrêt (enfin arrêt… en vrai on a demandé dans un café où le bus s’arrêtait et c’est juste à la sortie de la ville). Il doit passer à 16h, direction Athènes. Je n’avais pas trop de choix, des bus Athènes Delphes il n’y en a pas des masses (3 ou 4 par jour, je crois). Je l’ai payé 16 euros et quelques et j’avais pris mon billet en ligne sur le site de la compagnie (d’ailleurs j’avais juste le billet électronique, je n’avais pas pu l’imprimer et j’avais un peu peur que ça ne passe pas, mais finalement il n’y a pas eu de problème).

Après avoir dit au revoir à mes compagnons de voyage (non sans la boule au ventre), je pars pour trois heures dans un bus climatisé et bien plein.

Arrivée à Athènes, je suis perdue. Le bus a déposé tout le monde dans une gare routière située bien bien en banlieue et je mets pas mal de temps à situer sur une carte où je suis. Je prendrais bien un bus pour me rapprocher du centre ville, parce que bon, avec mon gros sac ce n’est pas l’idéal pour marcher quoi… mais j’ai plus un sou. Genre… même pas cinquante centimes. Je commence donc à marcher, passe mon temps à vérifier si je vais dans la bonne direction et à stresser un peu parce que par moment les rues ne sont pas franchement accueillantes. Ce n’est pas la plus belle partie d’Athènes ici.

À un moment, je vois un distributeur. J’y vais, pour essayer de retirer un peu d’argent (j’en ai besoin pour payer la nuit dans l’auberge que j’ai réservée et pour la navette jusqu’à l’aéroport). Mais ça ne marche pas. Au moins, j’arrive à retirer ma carte, mais le niveau de stress monte un peu… Si je n’ai pas du tout d’argent, prendre la navette jusqu’à l’aéroport risque de se montrer compliqué…

Juste après, je m’engage dans une petite rue qui semble être un raccourci quand un vieux monsieur s’approche et me fait comprendre de ne surtout pas aller là, que c’est super dangereux et que si j’y vais je vais me faire voler toutes mes affaires. Sympa. Bon moyen de me rajouter une couche de stress. Maintenant je vais devenir parano.

Du coup, je vais dans une autre rue, où il y a un peu plus de monde, mais à peine plus.

Au final, après presque deux heures de marche, j’arrive à rejoindre la place Syntagma, à trouver un gentil distributeur qui veut bien me donner de l’argent, à prendre mon billet pour le bus qui va à l’aéroport, à trouver l’endroit où j’ai réservé un lit et à prendre une douche ! Youpie ! Je suis encore en vie, j’ai de l’argent et je ne me suis rien fait voler, faut fêter ça en passant une bonne nuit de sommeil ! (enfin non, mais à ce moment-là j’y croyais). D’ailleurs en passant, à la base on n’a presque pas retiré d’argent parce que des fois les banques prélèvent des commissions quand on est à l’étranger, mais comme la Grèce fait partie de l’UE, il n’y a pas de commission !

J’ai réservé un lit dans un truc qui s’appelle BedBox sur booking, une auberge de jeunesse où il y a des lits en dortoir et chaque lit est fermé par un rideau, donc t’es dans ta petite boîte. C’est plutôt pas mal, la chambre est propre, la salle de bain commune aussi (attention les douches sont simplement fermées par des rideaux 😦 ) et tout semble assez neuf. Il y a même une cuisine avec du thé et du café gratuit. C’est plutôt pas cher, j’ai payé 13 euros pour une nuit et c’est super bien placé (à 10 minutes de la place Syntagma).

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Après je ne dors pas bien… La clim est trop forte (heureusement qu’il y a des couettes) et surtout… les gens ne respectent pas le sommeil des autres. Juste après m’être douchée, je suis allée dormir, car demain, je dois me lever tôt, mais impossible de dormir avant deux heures du matin. Il y a tantôt des allers-retours, des gens qui allument et qui s’en vont sans l’éteindre et cette fille qui a deux heures passe une demi-heure à fouiller dans sa valise…

Bref comme je dois partir tôt, après 4h de sommeil, je quitte Bedbox et je vais prendre mon bus x95, direction l’aéroport.

J’y prends un avion de la compagnie Turkish Airline, direction Istanbul à 1h de vol. C’est vraiment une super compagnie je trouve, les avions sont très confortable, il y a de la place pour les jambes. Pour les petits vols comme ça il y a des écrans avec des films très récents (un notamment qui n’est pas encore sorti en France) et même un mini repas qui est servi ! J’ai le droit à un verre d’une boisson de mon choix et un sandwich tout chaud tomate mozzarella (végétarien et avec du fromage tout fondu, que demander de plus?).

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Une fois à Istanbul, j’ai 4h d’attente avant mon vol Istanbul Paris. L’aéroport d’Istanbul est immense, le plus grand que je n’ai jamais vu, je crois, un vrai centre commercial, un truc de fou.

Le vol pour Paris se passe très bien, pareil, avion cool, film et bon repas végétarien (des pâtes au légume, du houmous, une mousse au chocolat).

Une fois à Paris, je galère un peu à rejoindre la gare de Montparnasse, car il y a des travaux sur la ligne du RER que je devais prendre. J’y arrive quinze minutes avant le départ de mon train, direction Rennes, les vacances sont finies… Dommage, c’était bien cool, sûrement les meilleures vacances de ma vie.

En tout cas j’espère que mes articles vous auront plu, qu’ils vous auront donné envie d’aller en Grèce et si vous prévoyez d’y séjourner, qu’ils vous auront aidé à organiser votre séjour !


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